France Inter (nous n’en voulons pas à la radio mais prenons son article au « hasard » d’une recherche Google) annonce que  » Les employés américains reprochent à leur entreprise un manque de transparence et invoquent leur droit à contrôler l’éthique de leur travail, dans cette Silicon Valley qui s’est forgée une image de bienfaitrice de l’humanité » ou encore « qu’ils travaillaient potentiellement sur un moteur de recherche compatible avec la censure en Chine.
Le New-York Times est moins fan des litotes :  le journal américain parle d’employés offusqués par le projet secret de leur entreprise, Dragonfly ( bien sûr on pourrait traduire par libellule en suivant le dictionnaire, mais aussi par le  » dragon qui vole « , ce qui ferait directement référence à la Chine, NdA). L’article cite directement la pétition interne des employés  qui demandent « plus de transparence pour comprendre les conséquences éthiques de leur travail. »
le discours de la direction de Google selon l’Agence France Presse :
« Notre mission est d’organiser l’information du monde et la Chine représente 20% de la population mondiale. Je pense que si nous souhaitons remplir notre mission, nous devons réfléchir sérieusement à comment faire plus dans ce pays », a ajouté Sundar Pichai. La réunion se tenait également en présence du cofondateur du géant américain, Sergey Brin, selon l’agence de presse. Face à la censure et aux cyberattaques, le géant californien avait retiré son moteur de recherche de Chine en 2010 et nombre de ses services restent depuis bloqués dans la deuxième économie mondiale.