Mais Xi Jinping n’attend pas pour l’expérimenter. Dès le mois de mai, les individus ayant une mauvaise « note sociale » auront l’interdiction de prendre le train ou l’avion, vient d’annoncer l’agence de presse Reuters.
Aujourd’hui plus de sept millions de Chinois souffrent déjà de ce système de notation digne de Black Mirror. Pour perdre des points c’est simple : donner une « fausse alerte sur le terrorisme », être accusé de vols, prendre le train avec un billet expiré, fumer dans l’espace public ou même mal garer son vélo. Pour les récupérer, il faut présenter ses excuses, mais si celles-ci ne sont pas jugées « sincères », votre note restera basse.
« Les autorités gouvernementales chinoises espèrent clairement créer une réalité dans laquelle les mesquineries bureaucratiques pourraient considérablement limiter les droits des personnes. A mesure que le pouvoir du président Xi Jinping prendra de l’ampleur et que le système approche de sa pleine mise en œuvre, d’autres abus viendront », s’est inquiété Maya Wang de l’ONG Human Rights Watch.
Virginie Cresci